Un achat qui a mal tourné. (LIBRE)

Il devait être environ deux heures du matin. La lune était pleine et son reflet sur l’eau était magnifique. Le silence régnait, personne ne serait supposé être présent sur le quai à cette heure tardive, mais ce ne sont que des suppositions…

Un homme, dans la quarantaine avancé, marchait rapidement d’un air nerveux dans les alentours des conteneurs avec une valise à la main. Il avait les yeux fixés sur les panneaux qui indiquaient le classement des conteneurs, mais ce n’était pas évident avec le nombre gigantesque de marchandise, dont la majorité était des produits Wayne Industries. L’étrange personnage, s’arrêta un moment et s’assit sur une caisse en bois pour essuyer son front en sueur avec un mouchoir. Dure à comprendre, car la nuit était fraiche, surtout au Dixon Docks. Mais l’homme semblait nerveux et même torturé par quelque chose. Il ouvrit sa valise pour voir la marchandise et la referma sur le coup, puis il regarda sa montre et repartit mais cette fois en courant. Soudain un son retentit, l’homme cessa de bouger, les yeux écarquillés sous ses lunettes, le souffle coupé, il était pétrifié. Un son si banal habituellement, mais pas à se moment là. Il tourna la tête et vit qu’une main sortie de l’ombre, qui lançait une pièce en l’aire. La pièce scintillait, et vu sa taille irrégulière ce ne pouvait pas être une simple pièce de monnaie, certainement une pièce de collection. Tout à coup une voix grave sortit de l’obscurité…

-Alors! Tu as ce que j’ai demandé?

-Euh… Oui, oui… Euh… Tout est là, et je vous ai même offert les étuis.

L’homme remonta ses lunettes, puis ouvrit la valise vers son interlocuteur.

-Bien! Maintenant on fait l’échange et je t'avertie, aucune arnaque, sinon… Dit l’inconnu, toujours en lançant sa pièce dans les aires.

Les deux hommes firent glisser simultanément deux valises. Puis le quadragénaire ouvrit la valise pour voir si le compte y était. Il remonta encore une fois ses lunettes et recompta les liasses de billets verts.

-Euh… Monsieur Dent… Le montant n’est pas juste il manque encore cent dollars! Dit-il d’un ton plus confiant.

À se moment, la pièce cessa ses sauts dans les aires et la main qui la tenait commença à se contracter sur elle. Et soudainement, l’inconnu sortit de l’obscurité dévoilant son visage coléreux. L’autre homme tomba sur le sol, effrayé par le visage immonde de son client, se visage était divisé presqu’également en deux, mais la partie gauche était brulé, fondu, fendu, bref tout les dommages avait été fait.

-Quoi!?! Comment oses-tu m’appeler!... M. Dent! M. Dent est mort et enterré depuis un bail déjà!

-Non… Mais c’est, c’est correcte… Je crois que je me suis trompé, désolé, le compte y est finalement! Dit-il en balbutient.

Double Face le frappa puissamment avec la valise qu’il avait eue. Le vendeur perdit conscience le nez en sang. Puis il lança sa pièce en l’air et la rattrapa.

-Pile!... M’ouais t’es chanceux, je te laisse l’argent. Dit-il en quittant l’endroit où il se trouvait.

Mais dès qu’il fût a dix mètre de sa victime…

Two Face stoppa dès qu’il vu le justicier faire son entrée.

-Crois-tu vraiment que je vais me laisser prendre comme cela, sans me défendre! Tu te fours un doigt dans l’œil. Arkham n’est très chaleureux ces temps-ci. Dit-il en se moquant du héros.

Il sortit un 9mm et tira sur la chaine qui maintenait des billots de bois au dessus de la tête du jeune homme masqué, puis il pénétra dans le labyrinthe que formaient les conteneurs.

-Bonne nuit! Et fait de beau rêve! Cria-t-il en courant.

Après avoir zigzagué sans trop savoir où cela allait le mener, ne se fiant qu’à son instinct, Double Face s’arrêta pour reprendre son souffle. Il en profita en même temps pour sortir son achat des leur emballage. Il ouvrit la valise et vit ses deux bijoux de l’armement moderne. Deux «Stealth Hunter» de Smith & Wesson model 629, calibre: .44 magnum, modifiés par le type qu’il avait cogné… Ses deux merveilles, étaient puissantes qu’ils pourraient certainement transpercer l’armure du chevalier noir! Les deux revolvers étaient de couleurs différentes, pour s’agencer avec le visage de leur propriétaire… Un argenté et l’autre totalement noir. Two Face enleva son veston et mit les étuis d’épaules, puis il remit son veston divisé en deux couleurs. Depuis l’incident, le chiffre deux l’obsède jour et nuit! Le criminel remplit le barillet des deux armes à feu tout en regardant dans le ciel noir de Gotham, espérant qu’il n’y est pas encore se Nightwing! Puis il glissa les «Stealth Hunter» dans leurs étuis.

-*On va voir si mon achat vaut son pesant d’or Pile : Je le tue! Face : Je le blesse.*

Double Face lança sa pièce en l’aire et lorsqu’il la rattrapa…

-Je le tue! Ouais!... Aller petit pigeon, viens voir tonton Face, aller! J’ai un cadeau pour toi! Dit-il en appuyant sur le chien de son 9mm, gardant ses revolvers comme surprise.